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En 2014, la gouvernance des entreprises restent toujours un sujet d'actualité. Dans ce blog, nous lançons quelques discussions pour éclairer ce grand sujet. Différents sous-sujets sont abordés comme la corruption, la place des femmes, la rémunération, son rôle dans les OSBL, etc. Nous apportons également des discussions sur le CA plus spécifiquement, notamment sur sa composition, le rôle de celui-ci et de ses membres et la participation dans les comités.

mercredi 12 février 2014

Mesures et lois contre la corruption

La bonne gouvernance se définit comme étant « l’ensemble des bonnes mesures mises en œuvre pour assurer et optimiser la gestion des affaires publiques (sur le plan économique, politique et social et administratif »[7]. Elle se caractérise par la primauté du droit, la participation, la transparence, l’imputabilité, la productivité et la durabilité. Ainsi, afin d’assurer ceci, plusieurs mesures ont été mises en place afin de limiter les risques de corruption et de fraude.

Plusieurs spécialistes proposent des solutions pour supprimer la corruption. En effet, certains spécialistes suggèrent des mesures qui sont plus simples que d’autres à mettre en place telle le financement public des partis politiques qui pourrait diminuer les risques de corruption des élus. Dans le même ordre d’idée, « le porte-parole de Québec ouvert et cofondateur de Montréal ouvert, Jonathan Brun, prône quant à lui que tous les chèques, les factures et les documents produits par les partis politiques soient rendus publics ».[8] Par contre, ces mesures ne sont pas suffisantes pour éliminer toutes les possibilités de fraude et de corruption. C’est pourquoi des lois ont été mises en place afin de sanctionner et de limiter tous actes d'altération.

Au Canada, la Loi sur la corruption d’agents publics étrangers (LCAPE), basée sur la Convention sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), est une tentative visant à garantir des transactions commerciales équitables, l’intégrité et l’imputabilité du gouvernement, ainsi que la distribution efficace et équitable des ressources économiques limitées. La LCAPE met l’accent sur les mesures anti-corruption qui interdisent la promesse, le paiement ou le don d’argent ou de tout objet de valeur à un agent public étranger afin de décrocher des contrats ou d’obtenir un avantage indu. Pour plus d’information sur cette loi, consulter le http://www.pwc.com/ca/fr/risk/forensic-services/corruption-foreign-public-officials-act.jhtml

Aussi, les agents canadiens ont intensifié les poursuites contre les contrevenants aux mesures anti-corruption. En effet, le Canada appuie fermement la lutte internationale contre la corruption parce que celle-ci est à la fois un obstacle à la bonne gouvernance, un problème de criminalité et une entrave au développement économique, social et politique. Selon les spécialistes, les différentes réglementations constituent un nouveau cadre d’action et de coopération internationale. En octobre 2007, le Canada a accepté le premier traité mondial de lutte contre la corruption, soit la Convention des Nations Unies contre la corruption. Au cours de cette même période, ce pays a approuvé la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales et la Convention interaméricaine contre la corruption. Ces dernières comportent un ensemble de normes, de mesures et de règles visant à lutter contre la corruption. De plus, elles prévoient l’adoption de mesures préventives et la criminalisation des formes de corruption les plus répandues dans le secteur public et le secteur privé. Pour plus d’information sur celle-ci consulter le document suivant qui comporte un ensemble de solutions à mettre en place : http://www.un.org/fr/events/anticorruptionday/pdf/call2action_FR.pdf

Toujours pour lutter contre la corruption, une unité spéciale a été mise en place, soit l’unité permanente anticorruption Québec qui a pour objectif de prévenir, de vérifier, d’enquêter et de signaler les infractions associées à la corruption, la collusion et la fraude. Elle vise principalement l’attribution et la réalisation des contrats publics. Pour plus d’information sur cette unité, consulter le site : https://www.upac.gouv.qc.ca/.

 [7] Programme des Nations Unies pour le Développement, Corruption et gouvernance démocratique, [En ligne], consulté le 3 février 2014, http://www.pnud.bf/DOCS/01%20-%20RNDHD-PDF/06%20-%20CHAPITRE%204.pdf

[8] Radio-Canada, La corruption est-elle plus forte que la démocratie?, [En ligne], consulté le 5 février 2014, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/11/01/004-corruption-plus-forte-democratie-emission-apres-tout-vendredi.shtml

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